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Depuis le 16 janvier, la pratique
sportive est interdite en salle pour les mineurs comme pour les majeurs à l’exception
des publics prioritaires : sportifs de haut-niveau, sportifs professionnels,
étudiants en formation universitaire ou professionnelle, public disposant d’une
prescription médicale APA et les personnes souffrant d’un handicap reconnu
MDPH.
Et pourtant, vous pouvez
constater dans certaines municipalités que la pratique de la danse continue en intérieur,
salle et gymnase, pour un public non prioritaire. Nous sommes depuis quelques
temps très sollicités sur le sujet, avec comme toile de fond le thème du
traitement égal entre les sports « Pourquoi la pratique sportive en
intérieur est autorisée pour la danse et pas pour l’Athlé ? »
La réponse à cette question est apportée
par le Président de la FF Danse, Charles Ferreira, et son DTN Richard Ozwald :
Nous relançons
régulièrement les pouvoirs publics nationaux, car en notre qualité de
fédération délégataire du Ministère des Sports d'une part, et subventionnée par
le Ministère de la Culture d'autre part, il est de notre devoir de vous
communiquer des informations justes et s'appuyant sur des bases juridiques
incontestables.
Comme vous
l'avez compris depuis le début de la crise sanitaire, la danse est une activité
qui a fait l'objet d'un traitement particulier par le Gouvernement en raison de
sa nature à la fois physique, sportive et artistique. Cette richesse de notre
discipline s'est révélée être une source de complexité pour les décideurs dans
la gestion des confinements et couvre-feux successifs. Compte-tenu de la
gravité des enjeux sanitaires, la FFDanse s'est refusée et se refuse à adopter
un parti pris pour satisfaire à court terme tel ou tel acteur de la danse.
C'est la raison
pour laquelle nous ne sommes pas en mesure, en l'état actuel de la législation,
de vous indiquer de façon officielle le régime en vigueur sur l'ensemble du
territoire national en ce qui concerne l'accueil des mineurs en salle. La
seule indication que nous pouvons vous donner, et qui résulte des remontées de
terrain que nous recevons, est de questionner votre préfecture, les décisions
des préfets pouvant varier d'un territoire à l'autre.
Pour autant,
parfaitement conscients des difficultés économiques rencontrées par les
structures et les professionnels de la danse, ainsi que de la très grande
frustration ressentie par les pratiquants, nous ne désespérons pas d'obtenir
une clarification au niveau national, dont nous vous tiendrons, bien
évidemment, immédiatement informés.
Nous restons à
votre écoute durant cette épreuve, que nous traverserons victorieusement
ensemble. »
Le statut particulier de l’activité
danse, dépendant à la fois du Ministère de l’Education Nationale, de la
Jeunesse et des Sports, mais aussi du Ministère de la Culture, la plonge dans
une zone grise qui lui permet parfois de passer entre les gouttes et les
mesures d’interdiction pour raisons sanitaires. Il est donc possible, pour le
moment, dans certaines municipalités, que votre fille cadette soit autorisée à
pratiquer la danse dans une salle mais que votre fille ainée ne soit pas
autorisée à pratiquer l’athlétisme dans un gymnase. Les clubs n’y sont pour
rien, ils ne font que respecter les consignes venues du Ministère, de la
Fédération, de la Préfecture et de la Municipalité concernée. Affaire à suivre…
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